[PRESSE] > E-Compil repart à l'offensive

Publié le par Matt

Quatre ans après sa création, E-compil s'offre un nouveau design et de nouvelles fonctionnalités. E-compil appartient à Universal Music France, et s'il ne proposait à ses débuts que 500 titres de la plus grosse major française, il a par la suite accueilli progressivement toutes les autres (Warner, Sony-BMG, EMI) ainsi que des indépendants (Naïve, Scorpio, Airplay...). Aujourd'hui, E-compil offre 350 000 titres. Mais "c'est nous qui choisissons ce que nous mettons, explique Sophie Bramly, directrice nouveaux médias d'Universal. Nous avons choisi de ne pas accumuler les titres simplement pour faire du volume".

Le nouvel E-compil entend aider son visiteur à faire ses choix. Le mot-clé : play-list. Le site en présente des thématiques (blues, "sad accoustic", top des téléchargements...), et certaines seront élaborées par des artistes (Ben Harper par exemple) ou par les directeurs artistiques d'Universal, qui concoteront des listes "totalement atypiques". On attend celle de Pascal Nègre...

Les albums arivent
En quatre ans, l'équipe d'E-compil a observé l'évolution du comportement des consommateurs. Mais la "frilosité devant l'acte d'achat" est toujours forte, constate Sophie Bramly. En la matière, la France serait même particulièrement à la traîne. Le nouvel E-compil a donc tenté de se doter de tous les arguments pour combattre ladite frilosité : une nouvelle offre de 50 titres à télécharger en trois mois, le "pack famille" à 44 euros, des offres plus limitées (10 ou 20 titres) et surtout la vente d'albums à partir de 9,99 euros.

Par ailleurs, pour chaque achat, le client dispose désormais d'une licence pour 7 gravures sur CD (en 2001, une seule gravure était autorisée) et 5 transferts vers d'autres supports. La technologie a évolué (E-compil utilise la version 10 de la DRM de Microsoft) et surtout, "les maisons de disques sont aujourd'hui beaucoup moins rigides", explique Sophie Bramly. Enfin, dernière innovation : "Nous proposons simplment tous les modes de paiement disponibles sur le marché, de la carte bancaire au SMS, en passant par la carte prépayée ou l'audiotel".

Le téléchargement légal a encore un long chemin à parcourir pour s'imposer. Mais, à l'heure où les poursuites judiciaires se multiplient, et tandis qu'un edonkey annonce son passage au légal, E-compil et ses pairs semblent décidés à conquérir de nouveaux territoires. Les internautes, eux, feront leur marché...


Publié dans France

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